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moyens, j’ai cherché à rapprocher tous les caractères qui peuvent fournir quelque indice ; j’ai fait concourir les caractères du Naturaliste avec ceux du Chimiste. Et, quoique la méthode que j’ai adoptée soit bien éloignée du degré de perfection qu’on pourroit désirer, je la donne avec confiance : elle differe peu de celle qui a été suivie par MM. Bergmann et Kirwan ; et c’est déjà un préjugé en sa faveur. Les avantages particuliers qu’elle me présente sont, 1°. de distribuer d’une manière égale, et en trois classes, les productions lithologiques ; 2°. de rapprocher et de ranger, comme par un ordre naturel, toutes les productions analogues ; enfin, cette méthode a fixé mes idées d’une manière plus précise, et c’est, sur-tout, ce qui me détermine à la proposer[1].

  1. Je regarde ce que je publie aujourd’hui, sur la lithologie, comme l’énoncé simple et succint des principes que je développe dans mes cours ; et on me jugeroit avec trop de sévérité, si on me supposoit le dessein d’avoir voulu présenter un ouvrage complet.

    On peut puiser des connaissances plus étendues dans les ouvrages suivans.

    1°. Essai d’un art de fusion à l’aide de l’air vital, par Erhmann. Mémoires de M. Lavoisier sur le mène sujet. Mémoires de M. Darcet sur l’action d’un feu égal, violent et continu sur un grand nombre de terres, pierres, etc.

    2°. Les ouvrages de Margraaf et de Pott, sur-tout la lithogéognosie de ce dernier.

    3°. Les pesanteurs spécifiques des corps, par M. Brisson.

    4°. Les élémens de minéralogie de M. Kirwan.