présentent, pour l’ordinaire, les formes suivantes.
1°. Prisme tétraèdre rhomboïdal comprimé.
2°. Prisme hexaèdre à sommet tronqué.
3°. Rhombe décaèdre. Je crois qu’on peut rapporter à cette dernière forme le gypse lenticulaire, qui ne me paroît formé que par la réunion de plusieurs rhombes placés l’un à côté de l’autre. En décomposant cette variété, j’ai eu, au moins, pour dernier résultat, la forme rhomboïdale.
La couleur du gypse varie à l’infini, ce qui établit diverses qualités, relativement à ses usages. Le plus beau est le blanc, quelquefois il est gris, et alors il est moins estimé et a moins de valeur. Les divers états des oxides de fer qui y sont plus ou moins abondans, constituent ses teintes roses, rouges, noires, etc.
La pesanteur spécifique du gypse varie selon sa pureté. Voyez MM. Brisson et Kirwan : Ce dernier l’a trouvée quelquefois de 2,32, et quelquefois de 1,87.
Il est soluble dans environ cinq cens fois son poids d’eau, à la température de 60 degrés de Farheneit.
Lorsqu’on l’expose au feu, l’eau de crystallisation se dissipe, il devient opaque, perd sa consistance et tombe en poussière ; si on l’humecte, il durcit de nouveau, mais ne reprend pas sa transparence ; ce qui paroît annoncer que son premier état est un état de crystallisation.