Page:Chaptal - Élémens de chimie, 1790, Tome 1.djvu/72

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la combustion, ont mis, pour ainsi dire, entre nos mains l’essence même du feu ; et cet élément, dont les effets étoient si terribles, en produit de plus terribles encore. L’atmosphère, qu’on avoir regardée comme une masse de fluide homogène, s’est trouvée un véritable cahos, d’où l’analyse à retiré des principes, d’autant plus intéressans à connoître que la nature en a fait les principaux agens de ses opérations : et nous pouvons considérer cette masse de fluide dans lequel nous vivons, comme un vaste attelier où se préparent les météores, où se développent tous les germes de vie et de mort, où la nature prend les élémens de la composition des corps et où la décomposition rapporte les mêmes principes qui en avoient été tirés.

La chimie, en nous faisant connoître la nature et les principes des corps, nous instruit parfaitement sur nos rap-