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pandant le goût de la chimie et de l’histoire naturelle, en faisant mieux connoître leurs rapports et leurs usages, leur concilièrent la faveur du gouvernement ; et, dès ce moment, tout le monde s’intéressa aux progrès de ces deux sciences. Les personnes les plus qualifiées du Royaume s’empressèrent de concourir à la révolution qui se préparoit ; les sciences inscrivirent bien-tôt dans leurs fastes les noms chers et respectés des, Larochefoucault, d’Ayen, de Chaulnes, de Lauraguais, de Malesherbes, etc. et ces hommes distingués par leur naissance s’honorèrent d’un nouveau genre de gloire qui n’est plus l’effet du hasard ou des préjugés. Ils enrichirent la chimie de leurs découvertes, associèrent leurs noms à ceux de tous les savans qui couroient cette même carrière, ranimèrent dans l’ame du Chimiste cet amour de la gloire et cette ardeur du bien public qui suscitent