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C. Ce gaz se mêle avec les autres airs sans s’y combiner.

D. Il est plus léger que l’air atmosphérique. Le baromètre marquant 30,46, le thermomètre Far. 60, le poids du gaz nitrogène est à celui de l’air commun comme 985 à 1000.

E. Mêlé avec l’air vital dans la proportion de 72 sur 28, il constitue notre atmosphère : les autres principes que l’analyse démontre dans l’atmosphère n’y sont qu’accidentellement et leur existence n’y est pas nécessaire.


SECTION SIXIÈME.


Du mélange des gaz nitrogène et oxigène, ou de l’air atmosphérique.


Les substances gazeuzes dont nous venons de parler existent rarement seules et isolées ; la nature nous les présente par-tout dans un état de mélange ou dans un état de combinaison : dans le premier cas, ces gaz conservent leur état aériforme ; dans le second, ils forment assez constamment des corps fixes et solides. La nature dans ses diverses décompositions réduit presque tous les principes en gaz, ces nouvelles substances s’unissent entr’elles, se combinent, et il en résulte des composés assez simples dans le principe, mais qui se compliquent par des