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peine pour se vider, comme le montrent les figures 11, b, c, et 17. Il n’y a pas encore de rétention gastrique. Néanmoins, l’estomac étant souvent petit en même temps que vertical, il peut se produire un fait entrevu déjà par M. Lévy. L’estomac se vide trop rapidement ; en effet, sous l’influence de la verticalité, le poids des aliments porte plutôt sur le pylore que sur la petite tubérosité. Sa capacité se trouvant d’autre part amoindrie, quelques inconvénients en résultent. Peut-être la chimification se fait-elle moins bien ; peut-être les aliments n’ont-ils plus le temps de s’imprégner des sucs gastriques et de subir une élaboration convenable avant de passer, prématurément peut-être encore, dans le duodénum.

Figure 22 (d’après Ziemssen)
ECTASIE CONSIDÉRABLE. TENDANCE À LA VERTICALITÉ.

Ces troubles digestifs seraient donc d’un ordre absolument différent de ceux du troisième degré. En effet, dans le troisième degré, l’estomac se dilate au lieu de rester petit ; quand se développe cette poche sous-pylorique (fig. 15 et 22), dont la notion est ici capitale, alors se présente une série de phénomènes du plus haut intérêt.