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distance entre la mamillaire et la sternale. Le champ d’exploration de l’estomac est ainsi réparti en une série de repères qui en facilitent la description et l’examen.

Les divers points de l’estomac à délimiter sont (fig. 1 et 3) :

A. — La limite supérieure Cardia. Petite courbure.
B. — » gauche Grosse tubérosité.
C. — » droite Pylore.
D. — » inférieure Grande courbure.

A. — De la limite supérieure nous éliminons le cardia, qui nous est connu. Quant à la petite courbure, elle est entièrement cachée sous le lobe gauche du foie et inaccessible à la palpation. Elle se trouve sur une ligne allant du corps de la onzième vertèbre (cardia) à la septième ou huitième côte (pylore). Elle est très légèrement courbe.

B. — La limite gauche, grosse tubérosité, est souvent difficile à délimiter, quand la rate normale ne donne qu’une matité insignifiante ou même nulle. L’angle gauche du côlon vient souvent s’interposer dans l’hypocondre gauche et rend plus délicate encore l’investigation, sauf quand l’estomac est insufflé.

Cette partie (fundus des Allemands) est appliquée intimement au diaphragme ; elle va de droite à gauche, en partant du cardia, horizontalement d’abord et même un peu en haut, puis rejoint verticalement la grande courbure. Son point le plus élevé se trouve au niveau du quatrième espace intercostal. Jusqu’au septième espace elle est recouverte par le poumon, dont elle suit les oscillations. Elle est donc inaccessible, entièrement cachée sous les côtes.