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Pas un souffle de vent n’effleure le miroir
Où s’étend, solennel, le silence du soir.
Tout semble prier, onde, arbre, roc, prêle, ortie.

Et, se mirant au clair saphir du lac dormant,
La lune, qui blanchit le bord du firmament,
Sur l’autel de l’azur brille comme une hostie.