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au docteur j.-k. foran


Chants, feux, ombrage, échos, sèves, souffles, senteurs,
Tout cela vit, frémit, embaume et se reflète
Dans les mots chatoyants de tes vers enchanteurs,
Ô noble fils d’Erin ! ô fier et grand poète !

Et si mes humbles chants survivent à mes pleurs,
S’ils résistent au temps, devant qui tout s’efface,
C’est que ta lyre d’or, forte comme ta race,
En aura prolongé l’écho dans tous les cœurs.