La tempête a toujours son lendemain vermeil.
La pelouse a des tons plus verts après l’averse,
Et l’azur vif où nul nuage ne se berce
Ne sait pas refléter les rayons du soleil.
Et toi, beau Canada, quand je lis ton histoire,
Ou que le souvenir rappelle à ma mémoire
Ce que Dieu t’a donné
De sang pur et fécond, de vertus magnanimes,
Je m’écrie, admirant ces dévoûments sublimes :
« Terre de mes aïeux, tu fus prédestiné. »[1]
Et toi, de ces héros généreuse patrie,
Sol canadien que j’aime avec idolâtrie,
Dans l’accomplissement de tous ces grands travaux,
Quand je pèse la part que le ciel t’a donnée,
Les yeux sur l’avenir, terre prédestinée,
J’ai foi dans tes destins nouveaux.
Grands aigles fatigués de planer dans les nues.[2]
Quand l’aigle est fatigué de planer dans la nue.
Il est sous le soleil une terre bénie.[3]
Il est sous le soleil une terre bénie.
M. Fréchette ne s’est pas contenté de dérober, en