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INTRODUCTION



La plupart des articles qu’on va lire ont paru dans le Courrier du Canada et la Vérité.

Ces articles sont nombreux, trop nombreux même, je l’avoue ; et la seule excuse que j’aie à offrir ici pour avoir multiplié outre mesure les citations à l’appui des accusations que j’y formule, pour avoir accumulé tant de répétitions comme stéréotypées dans ma phraséologie, c’est que la fausse réputation littéraire de M. Fréchette était, naguère encore, tellement enracinée dans l’esprit de notre public, que j’aurais craint de ne pouvoir l’en extirper si je me fusse borné à étudier ses œuvres suivant les règles ordinaires de la critique.

Cependant, toutes défectueuses que peuvent être, sous le rapport de la forme, les études qui ont déjà paru, j’ai la certitude que les efforts que j’y ai faits, — pour rendre justice à ceux qui travaillent avec probité et courage à l’avancement des lettres canadiennes, — n’ont pas été infructueux.

Au contraire, les chaudes félicitations qui me sont