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LE LAURÉAT


UNE FABLE

I


M. Fréchette m’adresse dans la Patrie, en ma qualité de premier souffleur dans la troupe Baillairgé, une fable, qu’il a fait signer par son cornac, le propriétaire du National, et dans laquelle le lauréat se compare, avec sa modestie bien connue, à un chêne qui dresse ses rameaux dans l’espace, etc.

Ce roi de la forêt artistique me rappelle un autre chêne auquel M. Fréchette comparait un vénérable prêtre du diocèse de Trois-Rivières dans une poésie de circonstance qui a paru dans L’Électeur du 19 août 1890.

Aussi, rien d’étonnant que ce dernier chêne me revienne à la mémoire : il est le cousin germain d’un arbre — l’Érable — que j’ai cultivé avec sollicitude et fait connaître aux lecteurs du Monde le 16 janvier 1889.