signatures des parties, des témoins et du notaire. (Acte de transaction du 24 mars 1698 ; greffe Charles Rageot, notaire royal. — Arch. prov. ; Cahiers d’intendance, concessions en fief, etc., vol. II, fol. 740 à 743).
Le résumé et les extraits de pièces justificatives qui précèdent, indiquent de quelle manière les Bourgs Royal et la Reine furent réunis à la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges, après en avoir été séparés pendant trente-deux ans.
En parcourant les auteurs américains et anglais qui ont écrit sur l’histoire du Canada, on constate qu’ils donnent aux cinq cantons iroquois des noms autres que ceux attribués à ces derniers par les Français. Nous croyons utile de mettre ici en regard les deux séries d’appellations :
Français | Anglais |
Agniers | Mohawks |
Onnontagués | Onondogas |
Onnoyouts | Oneidas |
Goyogouins | Cayugas |
Tsonnontouans | Senecas |
Au chapitre onzième de ce livre nous avons omis de parler de l’édit royal contre les blasphémateurs. Nous tenons à combler cette lacune en le mentionnant ici. Cet édit fut rendu le 30 juillet 1666. Louis XIV décrétait que « les blasphémateurs du saint nom de Dieu, de la Vierge et des saints » seraient « condamnés pour la première fois en une amende pécuniaire à l’arbitrage des juges, et pour la deux, trois et