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APPENDICE


LE PORTRAIT DE TALON


Le portrait de l’intendant Talon, qui se trouve en tête de ce livre, a été exécuté en photogravure d’après une gravure faite pour l’édition anglaise de l’Histoire de la Nouvelle-France du Père Charlevoix, publiée par M. John Gilmary Shea. C’est une reproduction de la toile conservée à l’Hôtel-Dieu, et à laquelle fait allusion l’annaliste de cette institution dans les lignes suivantes : « Nous gardons son portrait dans notre hôpital avec un grand soin, comme l’image de celui à qui nous avons d’éternelles obligations[1]. »

Nous devons des remerciements à M. Philéas Gagnon, qui a bien voulu mettre à notre disposition un exemplaire de cette gravure.


LES INTENDANTS ; LEUR ORIGINE

Nous avons écrit au chapitre premier de ce livre : « Ces fonctionnaires (les intendants) firent leur apparition durant la première moitié du XVIIème siècle, ce fut Richelieu qui les créa. » Nous n’avons fait que reproduire une opinion couramment émise par un grand nombre d’historiens. Mais M. Hanotaux, dans une savante monographie publiée en 1884, s’inscrit en faux contre cette affirmation. D’après lui l’institution des intendants remonte, pour le moins, au règne de Henri II. « Richelieu n’innova rien en principe sur la question des intendants ; il eut sur le développement de cette

  1. Histoire de l’Hôtel-Dieu, p. 217.