du retour : « M. Talon repassa en France cette année 1668, et nous consola de son départ en nous faisant espérer son retour. » De son côté la Relation de 1668 disait : « M. Talon, intendant pour le roi, n’a point cessé d’appliquer tous ses soins pour le bien universel de ce pays, pour la culture des terres, pour les découvertes des mines, pour les avantages du négoce et pour toutes les commodités qui peuvent servir à l’établissement et à l’agrandissement de cette colonie, de sorte que nous regretterions beaucoup plus son retour en France, si nous n’avions eu M. de Bouteroue son successeur. C’est tout ce que nous pouvions souhaiter d’avantageux pour bien réparer cette perte. » Dans la bouche de gens qui avaient eu à se plaindre de Talon, cet éloge était doublement précieux pour ce dernier.
Fort de tous ces témoignages, il pouvait aller se présenter avec une fierté et une satisfaction bien légitimes devant Colbert et Louis XIV, le grand ministre et le grand roi.