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COMPLAINTE SUR LA MACHINE INFERNALE


Chantons le récit fidèle
Du plus horrible attentat,
Exercé contre l’État,
Rue Nicaise, au Carrouzelle.
De ce fait la vérité
Fait frémir l’humanité.

Une machine infernale.
De nouvelle invention,
Fit, par son explosion,
Un dégât que rien n’égale,
Renversant, aux environs,
Les hommes et les maisons.

Le Consul, dans sa voiture,
À l’instant passait par là ;
Il allait à l’Opéra ;
Ce fut à lui, chose sûre,
Qu’on voulait donner la mort.
Mais ce fut un vain effort.