Gazette de France : aussi intéressante qu’avant la révolution ; elle restera. C’est un papier-meuble, aussi nécessaire à un limonadier, qu’un verre à bavaroise qu’elle accompagne presque toujours.
Gazette des Deux-Ponts, de Leyde, d’Amsterdam, de Hollande ; bonnes à quelques peccadilles près ; leur germanisme est excusable.
Journal de Paris : restauré à temps, & bien. On y a des nouvelles de la premiere main ; & si la partie météorologique y est un peu négligée, c’est qu’on ne peut avoir l’œil vers le ciel & sur la terre en même temps[1].
Journal Général de France : il va ; la partie des spectacles sur-tout aide au rouage.
Journal Encyclopédique : très-bien fait, sur-tout les articles signés Awans.
Journal ecclésiastique : travaillé comme s’il devoit être lu.
Journal des causes célebres : si l’auteur oublioit qu’il a fait des requêtes, son journal seroit laconique.
Journal de Médecine, de Santé, Général du Commerce : bons, quand ils parviennent à leur adresse.
Mercure : connu, froid & en péril de
- ↑ On nomme dans les journaux article météorologique, celui qui annonce le vent qui a soufflé la veille, & le temps couvert ou serein. Il est fait par un homme de l’art.