roit donc la même acception. Cette interprétation est insignifiante, d’autant plus que ce sont des gens du premier mérite & du plus haut rang, qui ont été prendre les eaux l’été dernier, lorsqu’on a fait ce mauvais calembour. Voici le fait, M. G… docteur en réputation, qui a écrit sur l’influence des climats, persuada vers la mi de juillet & dans les mois d’août & de septembre 1789, aux agens du ci-devant pouvoir ministériel, que l’air de Paris ne leur valoit rien. Docteur Marat leur tint le même langage, & leur assura que les eaux de Spa étoient nécessaires à leur santé délabrée. Les princes & seigneurs les crurent, & partirent par bandes.
M. de B… alla prendre les eaux.
M. Len… alla prendre les eaux.
M. de C… alla prendre les eaux.
M. de B… alla prendre les eaux.
M. le prince d’H… alla prendre les eaux, &c, &c. &c.
Des personnes que je viens de citer, M. de C… est celui qui en avoit le moins besoin ; il auroit dû envoyer à sa place son commis P…
Le prince d’H… a été trompé par son docteur. Ce n’étoit pas les eaux de Spa dont il avoit besoin ; ces eaux ne sont imprégnées que de soufre, & il faut un végétal plus actif pour M. le prince.
AMENDEMENT : au propre, diminutif, correctif, &c. À l’assemblée nationale, dans les districts, au café de Foy, c’est une condition, un mot qu’on ajoute à une mo-