semble darder la longue lance du Chevalier à la triste figure :
et un autre, d’une galanterie suffisante et ampoulée :
Au cours du développement s’y opposera — ou s’y unira — un thème dont la clarinette basse et le tuba ténor accentuent la lourde bonhomie :
et qui peint avec esprit Sancho Pança, de même qu’un motif aimable et calme — encore que moins parlant — évoque Dulcinée.
Quant à reconnaître, au cours des « variations », Don Quichotte plongé dans ses romans de chevalerie, en guerre contre l’empereur Alifanfaron, aux prises avec les pèlerins, faisant la veillée des armes, rencontrant Dulcinée, chevauchant dans les airs, naviguant dans la barque enchantée, combattant les magiciens et le chevalier de la lune, quant à reconnaître aussi, dans des harmonies un peu tourmentées, le penchant du Chevalier pour les raisonnements faux, il y faudrait une divination que la musique la plus adroite ne saurait donner à l’auditeur, même nourri et pénétré de Cervantès.
La technique du « poème symphonique » brille ici de tout son éclat : le principe en est absent.
Les Joyeux Tours de Till Eulenspiegel (op. 28) ne sont
(Le premier thème est manifestement erroné (mesure indiquée à 4/4 mais comptant en réalité 3,5 noires). Il est corrigé directement sur la partition de Strauss. De même pour les articulations du second thème.)