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Il te fera, sans quitter cet asile,
Franchir l’espace au gré de tes désirs.
Pour éviter jusqu’au moindre reproche,
Pour éloigner de mon cœur tous les maux,
Consacre-moi le côté qui rapproche,
Lorsque de loin tu verras mes rivaux.

Dans cette bourse artistement tressée,
Tu placeras un métal protecteur,
Et chaque jour ta belle âme empressée,
Prodiguera des secours au malheur.
À tes genoux une famille entière,
Recevant l’or par ta main présenté,
Croira devoir la fin de sa misère
Aux soins touchans d’une divinité.

M. P.-J. Charrin.


ÉPITAPHE DE M. G. D. L. R.,

Faite de son vivant.

Ci-gît qui rehaussa la gloire de la table.
Au trône des gourmands sa panse l’éleva.
Hélas ! il mangea tant qu’enfin il en creva.
Si l’on jeûne aux enfers il mangera le diable.