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CHEZ MAX


Et elle alla chez Max.

Elle y alla, le cœur chargé de joie, mais aussi de tourment. N’était-ce pas vers le précipice qu’elle se dirigeait ?

Elle n’aurait pas reculé ni rebroussé chemin cependant.

Le sort en était jeté.

Elle allait offrir son corps à Max, son corps de vierge, elle souffrirait de ses blessures, des morsures des égratignures, comme une courtisane, et plus vicieuse qu’une courtisane, elle se dévêtirait ou se laisserait dévêtir, abdiquant cette pudeur qui est naturelle aux jeunes filles de son âge et de sa condition.

Aux passants qui la regardaient avec convoitise,