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ESCLAVE AMOUREUSE

figurer le plaisir que j’ai éprouvé à vous torturer de la sorte et à frapper à pleines mains cet endroit charnu et blanc, devenu rose par les coups.

— Oh ! ne dites pas ces choses… vous me rendez confuse.

— Candeur ! Ne vous a-t-on pas fessée, jadis, en pension ? La maîtresse de classe n’a-t-elle point, pour vous punir d’une espièglerie, fait jaillir du pantalon ces jolies fesses, devant les élèves, vos compagnes, pour les cingler ?

— Oh ! si, je me rappelle… mais je n’étais pas seule à subir ce supplice, et puis nous étions toutes des petites filles.

— Ça, c’est une raison, mais alors pourquoi acceptez-vous de venir avec moi vous promener… Si je vous effrayais tant…

— Mais Max, j’espère que vous ne recommencerez plus.

— Pourquoi non ?

— Mais je ne veux pas, je ne veux pas…

Et elle trépignait, les mains tendues, les poings fermés, haletante…

Ils se regardaient en face, et se bravaient…

Lui, moqueur et calme.

Elle, vindicative déjà…

— Non, je ne veux pas… je crierai plutôt… je… ne veux pas.