souffrir, souffrir…
Ce n’est pas du rêve qu’il lui faut, ce ne sont pas des phrases caressantes, des expressions de sentiments plus ou moins sincères, ce sont des secousses plus vives et plus fortes, une perpétuelle brutalité.
Max, lui propose le mariage. Le mariage changera t-il leur façon de s’aimer ? Elle ne le veut pas.
Que lui importe d’être maîtresse, camarade ou épouse, pourvu que son corps dévêtu soit flagellé le jour, la nuit, à tous les instants possibles.
Pour conserver sa joie d’aimer, et pour prouver sa servitude et sa fidélité, elle excite Max à frapper.
Et Max n’en laisse jamais perdre l’occasion.
S’ils se fâchent — ce qui se produit quelquefois — il la bat. Avant l’amour, il la bat. Il la bat encore après, à moins que le supplice ait déjà été suffisant.
Mariés, que seront-ils de plus ?
Le tyran et l’esclave vivront ensemble, plus unis et plus libres.
Le fouet sera l’arme conjugale, et deviendra l’emblème d’une autorité légitime devant laquelle doivent s’incliner les femmes qui ont engagé leur vie dans cette impasse.