Page:Champsaur - Pierrot et sa Conscience.djvu/59

Cette page a été validée par deux contributeurs.

narines vibrantes, à l’aventure pour l’amour, pour le baiser, pour le Plaisir.

Pierrot et sa Conscience montèrent les degrés menant au vestibule. Ils n’avaient rien à laisser au vestiaire, et le nez des préposés s’allongea. Des habits noirs, debout sur l’escalier monumental, regardaient les nouveaux venants, et, surtout, les nouvelles venantes ; ils regardaient, sans trouver un trait d’esprit, pendant que des spleens — masqués — tissaient, dans leurs têtes, des toiles d’araignées ; ils regardaient.

Et rien de plus.

Un d’eux, Trésel, le petit duc,