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pour elle un poème en terza rima :

Belle, tes bras sont blancs, ton rire est argentin.
Pour moi, lève plus haut ta jupe de satin,
Montre ta chair qui | a les tons doux du matin.

Il y avait un hiatus. Sur lui (Ah ! le joli point de vue !) Zerbinette leva sa robe. Les berges étaient bordées de saules, dont les branches souples se balançaient au-dessus de vous. Personne ne pouvait vous voir. Moi, ta Conscience, j’étais là ; mais je ne t’ai rien reproché, parce que tu avais vingt ans. »