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les faunes couraient, chantaient, cherchaient le baiser, sifflaient, phalliques, et les faunesses chuchotaient dans l’ombre de bois au feuillage vert tendre, dans les bois imprécis, tels que des songes. Les vagues déferlaient doucement avec une plainte quasi sensuelle ; sur les plages, les sirènes voilées dans la gaze fluide de l’onde, dans les formes incessamment fuyantes de l’eau, appelaient.

Des valses susurraient, — mi, mi, do, do, mi, mi, — dans le rêve de son réveil, leurs bercements énervants aux oreilles de Pierrot qui, bientôt, se leva ;