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baisers sur les Yeux de cette femme qui scintillaient toujours, sous le voile, avec d’inouïes férocités, ou des douceurs câlines. Au travers des mailles arachnéennes, ils luisaient les deux Yeux diaboliques, aux prunelles pâles et vertes où s’allumaient, flambaient, — pour accompagner des phrases aux vibrations enjôleuses, — des lueurs phosphorescentes ; des Yeux où semblait que restât le reflet du feu qui brûla les villes maudites, Sodome, Gomorrhe, Séboïm, Adama, dans un peu de l’eau morte des lacs asphaltites. En vérité, de cette femme inconnue, Pierrot et sa Conscience ne voyaient que la silhouette