romaine, est renfermée dans une espèce de cercueil où, parmi d’autres peintures, on voit celle d’un zodiaque dont les signes, semblables dans leurs formes à ceux du zodiaque de Dendéra que j’ai prouvé être de l’époque romaine, sont aussi rangés dans le même ordre, le lion étant le premier et le cancer le dernier. On sentira qu’il était difficile de désirer, dans l’intérêt de mes travaux, un monument qui prouvât d’une manière plus positive la vérité de ma découverte des alphabets égyptiens hiéroglyphique et hiératique, ainsi que celle de la date récente que j’ai assignée, par le secours de ces mêmes alphabets, au zodiaque de Dendéra, et par suite à celui d’Esné.
En général, ces diverses manières d’écrire un même mot égyptien tenaient autant à une sorte d’élégance et de recherche qu’aux proportions de l’espace qui restait à remplir entre un groupe de signes et un autre.
108. Quoique les signes hiéroglyphiques aient des formes si bien distinctes et si bien arrêtées, qu’il semble impossible de penser à les lier ensemble comme les caractères des autres écritures, il arrive cependant que les textes présentent, quoique assez rarement, certains caractères liés entre eux de manière à former un tout qu’on pourrait prendre pour un seul signe. J’ai acquis la conviction que la plupart de ces groupes doivent leur origine au seul caprice de l’écrivain, puisque, ayant comparé beaucoup de textes roulant sur une même matière, je me suis constamment assuré que deux caractères liés dans un texte étaient tracés