plus, la valeur et la prononciation du monosyllabe ⲡⲧ (pet)[1] est invariable, le nom propre du manuscrit prononcé Pétamon, Pétamen ou Pétémen signifiera toujours celui qui appartient à Ammon, Ammonien.
Ce même nom propre est encore écrit phonétiquement, et toujours dans le même manuscrit[2], par le carré et le niveau, ⲡⲧ (pet) celui qui appartient à, celui qui est à ; mais le nom du dieu Amon, Amen ou Émen est simplement exprimé par le caractère elliptique, qui est un ⲙ dans d’autres noms propres, et renfermant dans son intérieur la ligne horizontale ou brisée ⲛ : ce qui donne ⲡⲧⲙⲛ. Cette nouvelle orthographe, Pétémen ou Pétamen, est la moins usitée dans le manuscrit ; elle reparaît, avec une légère modification, dans la scène du jugement[3], au milieu de la légende écrite au-dessus de l’image du défunt Pétémen ou Pétamon lui-même, debout devant la balance infernale. Le ⲧ de ce nom est ici rendu, non par le niveau, mais par son homophone, le bras soutenant le niveau, observé avec cette même valeur phonétique dans tant d’autres noms propres hiéroglyphiques[4].
Enfin, dans la plus grande partie des subdivisions du manuscrit[5], on trouve le nom du défunt écrit
- ↑ Tableau général, n.os 9, 10 et 11.
- ↑ Descript. de l’Égypte, Antiq. vol. II, pl. 72, col. 55 et 4. — Voyez notre Tableau général, n.o 156 c.
- ↑ Ibid. vol. II, pl. 72. — Voyez notre Tableau général, n.o 156 b.
- ↑ Tableau général, n.os 197, 199, 201 &c.
- ↑ Descript. de l’Égypte, Ant. vol. II, planches 72, 73, 74 et 75.