médiatement la transcription hiéroglyphique de son nom propre Ptolémée, nous trouvons un groupe[1] formé de signes dont la valeur est déjà bien connue : l’oie ϣ, abréviation de ϣⲉ ou ⲥⲉ, fils[2], et le disque, signe figuratif du soleil, ce qui produit ϣⲉⲣⲏ, ou, en suppléant le signe de rapport, ϣⲉ ⲛⲣⲏ, fils du Soleil. Ηλιου παις et υιος Ηλιου, sont donc de très-exactes traductions de ce groupe hiéroglyphique (Tabl. gén. n.o 405) qui en effet, est toujours suivi, sans intervalle, des noms propres des Pharaons, des Lagides et des Empereurs romains.
Ce titre fastueux de fils du Soleil ayant été porté par tous les anciens souverains de l’Égypte, presque sans exception, j’ai dû recueillir avec soin les variations orthographiques qui l’expriment en écriture sacrée. Ces variations se réduisent à trois ;
La première (voyez notre Tabl. général, n.o 405 b) ne diffère du groupe ordinaire (n.o 405 a), que par l’addition du signe de la voyelle H ou E (la ligne perpendiculaire) après l’oie ϣ ou ⲥ ;
La seconde (Tableau général, n.o 413) est habituellement employée dans les légendes hiéroglyphiques des empereurs romains, et se compose, 1.o du caractère figuratif symbolique du Soleil, le disque orné de l’Uræus, qu’on trouve en effet placé au-dessus de la tête d’épervier de toutes les statues du dieu Soleil ;