πασαν οικουμενην μετα χαρας βασιλευειν « Voici ce que dit le Soleil au roi Ramestés : nous t’avons donné le monde entier à gouverner avec joie. » Ceci est évidemment la traduction des légendes hiéroglyphiques qui décoraient les bas-reliefs placés au-dessous du pyramidion, et avant les trois colonnes hiéroglyphiques perpendiculaires formant l’inscription proprement dite de l’obélisque traduit par Hermapion.
Nous voyons en effet au-dessus des trois colonnes perpendiculaires de l’obélisque Flaminien, par exemple, une scène sculptée représentant le dieu Phrê (le soleil) assis sur son trône, et devant lui un roi dont le nom propre se lit dans les cartouches sculptés au-dessus de sa tête, et qui est prosterné devant le dieu, en acte d’adoration. Plusieurs petites colonnes d’hiéroglyphes, placées au-dessus du dieu, contiennent une formule en rapport sans doute avec celle qu’Hermapion a traduite d’une scène pareille. Les obélisques de Louqsor et l’obélisque de Saint Jean de Latran offrent des scènes analogues : on y voit des Pharaons prosternés devant le grand dieu Amon.
Après la formule précitée, le texte d’Hermapion offre les mots Απολλων κρατερος, qui sont véritablement les premiers de la première colonne (στοιχος) de la face australe (αφηλιωτης) de l’obélisque.
La division intitulée αλλος στοιχος δευτερος[1] commence ainsi : Ηλιος θεος μεγας, δεσποτης ουρανου.
- ↑ De origine et usu obeliscorum, pag. 27.