pyrus ou manuscrits appartenant à l’une des trois sortes d’écritures usitées dans l’Égypte ancienne.
Il était naturel d’adopter, pour la transcription des mots et des formules hiéroglyphiques, l’alphabet copte, c’est-à-dire l’alphabet que les Égyptiens devenus chrétiens empruntèrent aux Grecs en abandonnant pour toujours leurs anciennes écritures nationales, puisque c’est avec ce même alphabet que sont écrits les livres qui nous ont transmis la langue égyptienne elle-même dans presque toute son intégrité. Il faut observer seulement que les mots coptes qui, dans une transcription quelconque, sont placés entre deux parenthèses, n’expriment que le mot égyptien correspondant à un signe ou groupe hiéroglyphique, lequel étant idéographique et non phonétique, ne rendait point de son.
Les savans auxquels les études égyptiennes ne sont point étrangères, jugeront ces nouveaux résultats de mes efforts pour la solution du plus important problème que l’étude de l’antiquité ait encore à discuter. Ces résultats