ou plutôt de
camées travaillés avec une perfection et une finesse inimaginables[1].
C’est tout ce qu’on peut se figurer de plus parfait dans ce genre ; c’est
un bijou digne d’orner un boudoir ou un salon, tant la sculpture en est
fine et précieuse. Le couvert porte, en demi-relief, une figure de femme
d’une sculpture admirable. Cette seule pièce m’acquitterait envers la
maison du roi, non sous le rapport de la reconnaissance, mais sous le
rapport pécuniaire ; car ce sarcophage, comparé à ceux qu’on a payés
20 et 30 mille francs, en vaut certainement cent mille.
Le bas-relief et le sarcophage sont les deux plus beaux objets égyptiens qu’on ait envoyés en Europe jusqu’à ce jour. Cela devait de droit venir à Paris et me suivre comme trophée de mon expédition ; j’espère qu’ils resteront au Louvre en mémoire de moi à toujours.
- ↑ Ce sarcophage, ouvrage admirable en effet, ainsi que le bas-relief colorié détaché du tombeau de Ménemphtha Ier, sont heureusement arrivés au Musée égyptien du louvre. C. F.