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Le Caire, le 15 septembre 1829.
Nous voici de retour dans la capitale de l’Égypte, où je ne trouve ni lettres ni nouvelles d’Europe. Je me hâterai de descendre à Alexandrie : je suis retenu au Caire par une visite que je dois faire à Ibrahim-Pacha, dont je suis désireux de faire la connaissance. Je puis, dans une conversation, laisser dans sa tête le germe de quelques bonnes choses[1], et il est capable de les exécuter.
- ↑ Cette vue, toute d’utilité publique, n'était pas illusoire. Dans une longue conférence, Champollion fit comprendre à Ibrahim combien il se ferait honneur en protégeant efficacement le voyage pour la découverte des sources du Nil. Ibrahim s’attacha vivement à ce projet dont il voulait