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Après avoir étudié celle qui a été publiée par M. le sénateur Volney[1], celle de Williams Jones, président de la Société Asiatique de Calcutta[2], celle que M. Langlès (dont je me rappelle avec reconnaissance les savantes et utiles leçons) a insérée dans son édition de Norden[3], enfin celle qu’ont préférée les rédacteurs de la Description de l’Égypte[4], j’ai adopté en partie la méthode de M. Langlès. Il paraît utile de présenter ici le tableau des lettres arabes dont l’alphabet latin ne peut exprimer la valeur par un seul élément ; ce tableau fera connaître en même tems la méthode de transcription dont nous avons fait usage.

  1. Simplification des Langues Orientales, ou méthode nouvelle et facile d’apprendre les langues Arabe, Persane et Turque, avec des caractères européens. — Paris, de l’Imprimerie de la République, an III, in-8o.
  2. Recherches Astatiques, ou Mémoires de la Société établie au Bengale pour faire des recherches sur l’histoire, les antiquités, les arts et les sciences de l’Asie ; traduction de Labaume, Paris, Impr. Imp., introd. tome I, pag. XXV et suivantes.
  3. Cet ouvrage contient de nombreuses et savantes recherches de M. Langlès, qui rectifient plusieurs observations de Norden.
  4. À la fin de l’Avertissement qui accompagne la Préface historique de M. Fourier, en tête du premier volume des planches d’Antiquités.