Notice qu’il a faite de l’ouvrage précité de M. Quatremère[1], nous invoquerons seulement le témoignage de l’inscription de Rosette. Ce monument intéressant est un décret des prêtres de l’Égypte, qui décerne de grands honneurs au jeune roi Ptolémée Épiphane. Ce décret est écrit en hiéroglyphes, en langue et en écriture alphabétique égyptiennes, et en grec.
M. Silvestre de Sacy a publié le premier[2], sur le texte égyptien de cette inscription, une lettre qui sera très-utile à ceux qui voudront étudier ce monument. M. Akerblad que nous avons déjà cité, et qui s’est occupé de la langue copte avec beaucoup de succès, essaya de lire et d’interpréter le texte égyptien de cette inscription par la langue copte. En 1802, il fit part au public du résultat de son travail, dans une lettre adressée à M. Silvestre de Sacy[3]. Les mots
- ↑ Notice de l’ouvrage intitulé : Recherches critiques et historiques sur la langue et la littérature de l’Égypte, par Étienne Quatremère, insérée dans le Magasin Encyclopédique, et tirée à part. Paris, Sajou, 1808, in-8o.
- ↑ Lettre au citoyen Chaptal, Ministre de l’Intérieur, au sujet de l’Inscription égyptienne de Rosette. Paris, de l’imprimerie de la République, an X, 1802, in-8o.
- ↑ Lettre sur l’Inscription égyptienne de Rosette, adressée au citoyen Silvestre de Sacy, professeur de langue Arabe à l’École spéciale des langues Orientales vivantes, etc., etc. Paris, de l’imprimerie de la République, an X, 1802, in-8o.