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Testament[1], des grammaires coptes en arabe[2], et des vocabulaires coptes et arabes[3].

Quelques savans, et entre autres Vossius et le père Hardouin, ont nié l’identité du copte et de l’ancien égyptien ; mais lorsqu’ils émirent cette opinion, l’Égypte n’était point connue comme elle l’est de nos jours ; ses monumens littéraires étaient alors peu nombreux en Europe, ils n’avaient point été étudiés et comparés avec autant de soin qu’ils l’ont été depuis. Il en est résulté cette conviction, que la langue copte est la langue des anciens Égyptiens.

Les monumens et les auteurs témoignent également qu’elle se conserva en Égypte sous la domination des Perses, des Grecs, des Romains, des Arabes, des sulthans Mamlouks, des Turcs, et jusques dans le

  1. La version copte du Nouveau Testament a été publiée par David Wilkins, sous ce titre Ϯⲇⲓⲁⲑⲛⲕⲏ ⲙⲃⲉⲣⲓ Ϧⲉⲛ Ϯⲁⲥⲡⲓ ⲛⲧⲉ ⲛⲓⲣⲉⲙ χⲏⲙⲓ ; Hoc est : Novum Testamentum Ægyptium vulgo copticum, ex Mss. Bodlejanis descripsit, cum Vaticanis et Parisiensibus contulit, et in latinum sermonem convertit David Wilkins, ecclesiæ anglicana presbyter. Oxonii, e theatro Sheldoniano, typis et sumptibus Academiæ, 1716, in-4.o
  2. Mss. copt., Bibl. Imp., n.o 44, depuis le feuillet 23 versò, jusques au feuillet 30 versò ; etc.
  3. Mss. copt., Bibl. Imp., fonds de Saint-Germain, suppl., n.o 17 ; Id. Saint-Germain, n.o 500 ; Bibl. Imp., n.os 44, 48, etc.