de la physique et de la plupart des sciences exactes et naturelles ; et leurs successeurs, contemporains d’Hérodote et de Platon, en conservaient à peine les premiers principes ; ils les transmirent aux Grecs que l’amour de l’étude et l’ambition de savoir amenèrent en Égypte avant Alexandre. Ainsi la Grèce recueillit les débris des sciences de l’Égypte.
Plusieurs de ces Grecs, tels qu’Hérodote et Platon, de retour dans leur patrie, écrivirent ce qu’ils avaient vu et entendu dire pendant leur voyage en Égypte, et Hérodote donna une courte description de cette contrée. C’est dans ses écrits que nous trouvons pour la première fois des noms de villes égyptiennes traduits en langue grecque. On peut avancer qu’Hérodote fit le premier de semblables traductions, parce qu’il est celui dans les écrits duquel on trouve le moins de ces traductions et le plus de noms égyptiens conservés, quoigue corrompus. Parmi le nombre considérable de noms de lieux appartenans à l’Égypte, qui sont cités dans son histoire, cinq seulement ont été traduits en grec ; ce sont Ηρμησπολιστ, Πηλουσιοστ, Ηλιουπολιστ, Κροκοδείλωνπολιστ, Ερμεωπολιστ, Hermopolis-Parva, Pelusium, Heliopolis, Crocodilopolis, Hermopolis-Magna, des Latins. Tous les autres noms sont égyptiens[1]. Le nombre de ces mots égyptiens traduits
- ↑ Deux seulement sont douteux, Naucratis et Anthylla.