Les textes hiéroglyphiques présentent une foule d’autres exemples
de l’emploi de caractères de cet ordre.
7o Certains noms communs rappelant l’idée d’individus revêtus de
quelques dignités particulières, ou exerçant des fonctions publiques,
furent également exprimés, en écriture hiéroglyphique, par des caractères
figuratifs ; c’est-à-dire par l’image d’un homme ou d’une femme
portant les insignes caractéristiques de la dignité ou de la fonction : on
exprimait, par exemple, l’idée Roi par
un personnage ayant la tête ornée de la coiffure Pschent, le symbole de la domination sur les régions supérieures et inférieures, et tenant en main un sceptre pur ;
Ou par un individu dont la tête est décorée d’une coiffure commune aux souverains de l’Égypte et au dieu Phtah, l’instituteur de la royauté ;
Ou par un personnage à la coiffure duquel est attaché l’aspic ou serpent royal nommé Uræus (), insigne du pouvoir suprême ;
Ou enfin par un personnage assis à l’égyptienne, le front orné de l’Uræus, et tenant dans la main un pedum et un fouet, emblèmes de la Modération et de l’Excitation.