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16. On donnait ordinairement des chairs jaunes aux figures de femmes, et leurs vêtements variaient en blanc, en vert et en rouge.

   

Les mêmes règles sont suivies dans le coloriage des hiéroglyphes dessinés en petit sur les stèles, les sarcophages et cercueils ; mais les vêtements sont tous de couleur verte.

   

17. Dans tous les cas, si les signes hiéroglyphiques retracent les formes des différents membres du corps humain, ils sont toujours peints de couleur rouge,

   


ainsi que certains membres d’animaux, tels que la tête de veau,

   


la cuisse de bœuf, et les côtes de l’un ou de l’autre de ces quadrupèdes, présentées en offrande.

18. On appliquait aux caractères sculptés sur les monuments de premier ordre, des couleurs à peu près analogues à celles qui caractérisent l’être dont ils reproduisent l’image. C’est dans ce système que sont peints les grands hiéroglyphes représentant :

1o Des quadrupèdes, tels que le lion, le taureau, le bélier, etc.