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PRÉFACE
Quoique ce volume ne soit qu’une collection d’articles publiés à différentes dates, j’éprouve à le réimprimer la même joie qu’ont les vieux soldats à parler de Wagram et de Friedland, car chacune de ces pages a presque toujours nécessité un combat.
En parlant plus spécialement de Balzac, de Courbet, de Wagner, il m’est permis de dire : J’étais là, j’ai combattu. Et un secret orgueil me vient surtout de ce que je n’ai pas attendu le triomphe de ces maîtres pour m’atteler à leur succès.
Si Balzac mort a été chanté sur tous les tons, si son œuvre s’est vendue à de nombreux exemplaires, il n’en reste pas moins certain que le gros du public, de 1830 à 1852, avait un faible enthou-