I. C’est une belle allégorie, dans la Bible, que cet arbre de la science du bien et du mal qui produit la mort. Cet emblème ne veut-il pas dire que, lorsqu’on a pénétré le fond des choses, la perte des illusions amène la mort de l’âme, c’est-à-dire un désintéressement complet sur tout ce qui touche et occupe les autres hommes ?
II. L’âme, lorsqu’elle est malade, fait précisément comme le corps : elle se tourmente et s’agite en tous sens, mais elle finit par trouver un peu de calme ; elle s’arrête enfin sur le genre de sentiments et d’idées le plus nécessaire à son repos.
III. Il en est du bonheur comme des montres : les moins compliquées sont celles qui se dérangent le moins.
IV. « Le bonheur, disait M…, n’est pas chose aisée. Il est très-difficile de le trouver en nous, et impossible de le trouver ailleurs. »
V. Quand on soutient que les gens les moins sensibles sont, à tout prendre, les plus heureux, je me rappelle le proverbe italien : Il vaut mieux être assis que