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��OEUVRES
��n'ont point été laits par Racine, mais qui se sont tronvés faits chez lui , et qui se sont élancés du fona de son âme.
Demain , quand le soleil ramènera le jour , Contente de périr , s'il faut que je périsse. J'irai pour mon pays m'offrir en sacrifice.
Cette répclition du mot périr rend le second vers doux et touchant. Les sentimens vifs et les passions aiment en général à revenir sur les mêmes mots , parce que l'âme est toujours obsé- dée de la même pensée.
Virgile , qui se présente si naturellement à l'es- prit lorsqu'on parle de Racine , dit dans une de ses églogues:
Occidet et serpent, et r;:il;ix licrbu \cMicni Occidet.
On voit ici l'espérance qui se complaît dans l'i- dée de voir mourir les serpens et les herbes ve- nimeuses , et qui répète avec complaisance le mot ffiourir[ occidet j.
Voici quelques exemples encore du même genre :
Ma jîromptc obéissance Va d'un roi redoutable aflrontcr la punissancc. C'est pour toi que je marche, accompagne mes pas Devant ce fier lion qui ne te connaît pas.
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