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publique : aussi , la cour et raristocratie , qui ik' l'ignoraient pas, n'ont-elles cessé de le faire déchi- rer dans leurs journaux ; et son nom s'est trouvé, comme de raison, sur toutes les listes de proscrip- tion de la cour et de l'aristocratie.
Certes, ni la cour, ni l'aristocratie n'avaient tort,- et si quelque hazard particulier faisait ouvrir cer- tains porte-feuilles où se trouvent plusieurs de mes lettres, écrites dci/is loiitcs les époques de la révolution ^ on y verrait que mes principes répu- blicains étaient bien antérieurs. à la république.
A'^oilà ce qui est connu dt; tous ceux qui me connaissent.
Veut-on savoir maintenant quel est Tobiezen- DubyPson patriotisme? mais ce serait une dé- rision que d'en parler. Lui-même, dans sa lettre à la citoyenne Roland, où il demande ime place, lui-même date ce patriotisme du 7 juillet 1792: et cette date est \\\\ peu trop récente. Il faut bien qu'il reconnaisse que ce titre est assez faible, puis- qu'il s'appuie des droits que lui donne à cette place un ouvrage de son père sur les monnaies des barons cl des prélats de France ; puissante recommandation , en effet, poiu- un patriote de sa trempe; aussi s'cst-il porté pour continuateur de cet te sottis(r aristocratique, publiée par lui en 1790, appelée par- lui , en 1 79'.^, ouvrage national. Remar- quez bien les dates.
Laissons donc là le patriotisme de Tobiezen- j)uby; et ne parlons plus que de Toliiezen-Duby liii-niéme : c'est bien assez.
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