Page:Chamfort - Œuvres complètes éd. Auguis t5.djvu/315

Cette page n’a pas encore été corrigée

DE CHàMFORT. 3o()

les retrouver , que rien ne venait ; mais à la place accouraient les idées dont j'étais rempli : la folie était reine dans la maison. Qii'v faire? Céder pour redevenir le maître. T^a voilà chassée , tout à fait chassée ; et dès demain je me remets à la sagesse, c'est-à-dire, à ce qui peut vous faire plai- sir. Je vous l'enverrai tout de suite , ce qui est hien généreux; car je ne prétends pas différer le plai- sir de prendre une tasse de chocolat auprès de votre chevet.

Adieu, mon aimable amie; vous connaissez mon respect et mon tendre attachement. Vous chargez- vous de tous mes complimens et de tous mes regrets auprès de M ?

��■» /* A'V»^/\A'» fvvv^ vvv» v\ v> 'V'^'X'^ vv\'> vv\'i -i/vv» v»;vi xv-x-^ /v%>x> X'vx ^ VVX'X VVVA

��LETTRE XVT.

��A LA MEME.

��Paris , i5 juillet 1790.

Bon Dieu! que j'admire votre courage, et que j'aime votre bonté! Que je vous ai désirée à la place où j'étais , en face de l'autel ; et tout auprès , un asile contre les averses ! Je sais où vous étiez , et vous étiez bien mai. Dans ce moment , je vous au- rais presque grondée ; mais je vous aurais aimée

�� �