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été l'efiet de ma reconnaissance pour les marques de bonté que vous m'avez attirées de sa part. On suppose que ce prince a dit à un notable, dont l'avis avait été favorable au peuple : Est-ce que vous voulez nous enroturcr? Je ne crois point ce mot; mais, s'il a été dit, le notable pouvait ré- pondre : « Non , monseigneur; mais je veux anoblir les Français , en leur donnant une patrie. On ne peut anoblir les Bourbons ; mais on peut encore les illustrer, en leur donnant pour sujets des ci- toyens ; et c'est ce qui leur a toujours manqué. » C'est bien ]M. le comte d'Artois qui y est le plus intéressé : c'est bien lui qui peut dire , à la vue de ses enfans : posteri , posleri , vestra res agitur. C'est de cette époque que tout va dépendre. J'ose affirmer c[ue , si les [)rivilégiés pouvaient avoir le malheur de gagner leiu' procès, la nation, écrasée au dedans , serait, pour des siècles , aussi mépri- sable au dehors qu'elle est maintenant méprisée. Elle serait , à l'égard de ses voisins réunis, ce que le Portugal est à l'Angleterre, une grande ferme, où ils récolteraient , en lui faisant la loi , ses vins , ses moissons , ses denrées , etc. Si , au contraire , il arrive ce qui doit arriver, et ce qui est presque infaillible, je ne ( s que prospérité pour la na- tion entière et pour ces privilégiés si aveugles , si ennemis d'eux-mêmes , qui n'aperçoivent \>is que l'aisance du pauvre fait partie de l'opulence du riche; pour les premiers hommes de l'étftt , qui ne voient pas qu'il n'y a de liberté et de dignité
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