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2b !\ OEUVRES

METTRE IX.

A MADAME d'aNGIVILLIERS.

Je ne vois pas une seule raison , madame , (ra- voir moins de confiance en vos bontés celte année que la précédente ; mais j'ai bien peur d'y avoir recours un peu tard, et je crains que vous n'ayez disposé de tous vos billets pour la séance publi- que du 12 5 de ce mois. Je suis fort curieux d'en- tendre la lecture de l'Eloge du chancelier de IJhospital ; et vous èles , madame , ma seide espérance : mais ce n'est pas une raison de déses- pérer. Je vous supplie de vouloir bien me mander s'il est possible que j'aie un billet de vous , afin que j'aie le temps de faire encore d'un autre coté quelques tentatives qui après tout seroiit proba- blement inutiles.

Je sais que votre santé est meilleure , et que vous êtes même venue à la comédie ; si vous aviez eu la bonté de me le faire dire , j'aurais profité de cette occasion pour vous faire ma cour ; et cet intérêt aurait fait ce que n'a pu faire celui de voir une nouveauté qu'on joue par une si cruelle chaleur. Je ne sais si je dois me flatter d'où être dédommai><'* le jour de la saint Louis.

.le vous prie, madame, de vouloir faire remettre à M. d'Angivilliers la lettre ci-joinle ; elle conlic^jt

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