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DK CHAH FORT. '^'-^

Songes-tu que le traître , au mépris de ta foi ,

Ose former des vœux qui ne sont pas pour loi ?

Oui , tandis que pour lui , lûchement suppliante ,

Je fais des vœux... l'ingrat en fait pour son amante;

Et son farouche orgueil, que je n'ai pu dompter,

Ne se souvient de moi que pour me détc.<tei'.

Ah! quand tu vins tremblant, au sortir du naufrage,

M'ofirir de tes malheurs l'attendrissante image,

Moi-même je devais, prévenant tes affronts.

Te replonger vivant dans ces gouffres profondj ,

Dans ces gouffres affreux que le sort te prépare ,

Habités par la mort et voisins du Ténare.

Dans ton cœur ennemi, pourquoi mon l'aible bras

Hésita-t-ii alors de })orler le trépas ?

Sur la tête du fils offert à ma colère ,

Ma main devait venger la trahison du péro ;

Et ta mort, m'épargnant un fatal entretien ,

Devait punir son crime et prévenir le lien. ,

Mon orgueil, offensé des mépris d'un parjure ,

Se croyait désonuais à l'abri d'une injure :

Je défiais l'Amour, auleur de tous mes maux ;

Je jurai d'immoler au soin de mon repos

Tous les infortunés que leur destin funeste

Conduirait vers ces bords que Calypso déteste ;

Leur sang a cimenté cet horrible serment ; »

J'ai cru , dans chacun d'eux, immoler un amant ;

Tu parijs, mon courroux s'armait pour ton supplice;

Tu t'avances, je vois... j'aime le filsd'Ulisse :

A la tendre pitié j'abandonne mon cœur .

J'y laisse entrer l'amour au lieu de la fureur.

Au meurtre dès long-temps ma main accoutumée ,

Ma main par un mortel se vit donc désarmée ;

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