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Les bœufs (run tel , tioupeau considérable.
Qui lentement regagnaient leur étable.
Vite il y court, les tait sortir soudain ,
Et les conduit, aidé d'un vieux voisin.
Vers cet enclos où la terrible scène
Répand l'horreur : les voilà dans rarènc.
En quel moment ? Quand le monstre fougueux ,
Moins forcené, paraissait plus terrible ;
Lorsqu'agitanl, tournant sa fiice horrible ,
Confié, fumant d'un nuage écumeux.
Vainqueur et seul sur l'arène sanglante,
Les feux épais de sa narine ardente ,
Les feux hagards , noirs et clairs de ses yeux ,
Redemandaient, cherchaient la guerre absente.
Pour ennemis il ne voit que des bœufs
Qui défilaient , un par un, deux par deux ,
En plus grand nombre ; tt puis la iroupe entière
De plus en plus garnissait la carrière.
De leurs gros yeux la sîupide langueur
Et de leurs pas la pesante lenteur
N'annonçant point d'intention guerrière ,
Le fier taureau, qu'étonne leur douceur.
Tout ébaubi d'être sans adversaire,
Les étonnait d'un reste de fureur ,
Qui peut passer entre bœufs pour humeur ;
Et nulle part ne trouvant de colère ,
11 s'appaisa , voyant qu'ils n'ont point peur.
Grâce à leur corne, il les crut ses semblables :
Comme ih beuglaient , il les crut ses égaux;
Et radouci dans ce commun repos ,
Environné de voisins si Iraitables,
Il imita res prétendus taureaux.
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