l36 DrrvRFS
Annil);i] fouibc., Agésilas perfide, Luxeiiiboiirg; fat , et Villars fanfaron:
C'est prand pitié : Catinal je ménage
lit ma pudeur et les mânes d'un sage.
Sur Marlborou^h je serai moins discret.
Car son péché n'était pas un secret.
Dans l'Angleterre éprise de sa gloire.
Sur sa lésine on faisait mainte histoire ,
En alYublant d'épii'ramme ou chanson
Ce grand rival de Mars et d'Harpagon.
Chez les guerriers ce mélange est très-rare;
Et tout héros est plus voleur qu'avare :
Mais je finis, mon prologue est trop loiig.
Pour regagner sur la narration
Le temps perdu, courons de compagnie
Vile en Hollande , aux états-généraux ,
Où l'on reçoit en grand'cérémonie
Des alliés le support, le héros,
Ce Marlborough, qui, repassant les flots,
S'en va revoir sa brillante patrie.
Le général à Windsor est mandé ;
De ses emplois il est dépossédé ,
\n que soudain , milédi, son épouse,
Brusque et hautaine, imprudente et jalouse ,
Pi'ès la reine Anne a perdu sa faveur.
Sur une robe une aiguière versée,
Même la jatte avec dépit cassée ,
Au cœur rojal ont donné de 1 humeur.
Tout va changer : la Hollande, l'Empire
Baissent Je ton, et la France respire.
La paix naîtra de ce grave incident,
Qui dans ri'>urope est encor un mystère ;
�� �